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Spectacle de danse de Marie Chouinard, le 13 mai 2009 au Théâtre de la Ville à Paris.
Le mythe : Orphée a perdu son amante Eurydice qui a été mordue par un serpent. Il chante dans le monde des Enfers où le dieu Hadès, attendri, accepte de lui rendre Eurydice s’il ne se retourne pas sur le chemin qui les ramène vers la vie. Mais Orphée trébuche et s’inquiète pour Eurydice. Il se retourne : il la perd… définitivement.
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хорошо !* Je ne comprends pas encore très bien le Grec, il est donc encore temps de dire ce que j’entends.
Le Grec est une langue douce comme celle du chat (« miaou » ou si vous préférez « milao »), aux vibrations réjouies (« zoiiiii »).
2 commentaires -
J'avais remarqué que les Grecs s'animaient dès qu'ils entendaient trois notes de bouzouki. Comme une renaissance. J'étais vaguement agacée par cette espèce de nombrilisme culturel.
Seulement, pendant un an, je n'ai cessé d'écouter de la musique grecque.
Un jour de déprime, j'ai fait chanter l'ordinateur au hasard de youtube, et à l'instant même où j'ai entendu du bouzouki (sans connaître le morceau de musique), je me suis mise à rire toute seule, à crier "éla, éla", à chanter à tue-tête, ce qui était objectivement assez effrayant.
J'ai donc constaté que j'avais été conditionnée par le "virus bouzoukia".
Pour moi maintenant le bouzouki - comme l'accordéon français, comme le bandonéon argentin, modulant la nostalgie vers la joie (l'énergie de vivre est toujours plus forte) - est synonyme de fête.
Si vous êtes intéressé sociologiquement par les réflexes de Pavlov avec la musique, voyez en urgence Le Bal, d'Ettore Scola.
Mes réflexes allaient ordinairement à l'accordéon, c'est très français, et... très irlandais, très slave.
Donc c'est grec. N'est-ce pas Haroula ?
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