• À propos de la Grèce

    Adrianos Επιλογές. 2010 choises

    Vous m'envoyez des videos très intéressantes de témoignages sur la situation actuelle en Grèce. Des témoignages toujours poignants qu'on voit peu ou pas du tout dans les médias. Les voici.

     

    Merci à Fanny (Larissa) pour la video suivante : un étudiant grec intervient (à 2'54) lors d'un forum du journal Libération à Lyon, le 26 novembre dernier, où étaient invités des représentants du PASOK (Parti socialiste grec), Dora Bakoyannis et Yannis Prétéderis (η Ντόρα Μπακογιάννη και ο Γιάννης Πρετεντέρη).

     

     

    Merci à Pascal pour celle-ci, où Dimitri, Français d'origine grecque, parle du vécu de la crise,  « comme un tsunami », car les Grecs ne croyaient pas encore à ce désastre il y a six mois, la déferlante s'est abattue et en trois mois, la dèche. Il s'agissait d'une assemblée citoyenne à Grabels dans l'Hérault (video postée le 1er décembre 2011):

     

    Ce ne sont pas que des cas isolés, les boutiques ferment, on a parlé de l'augmentation des suicides en Grèce.
    Rappelons juste au passage que le problème actuel est d'abord venu des
      États-Unis et de la crise des crédits (subprimes) accordés aux Américains (leur dette est très élevée et ils ont perdu, depuis longtemps leur AAA), même s'il est vrai que la Grèce n'a jamais été aussi riche que... la Suisse, par exemple.

    Dimitri rappelle aussi que la solidarité (entre personnes, non-gouvernementale) en France n'est pas aussi développée qu'en Grèce...

    Faut-il une ONG pour faire la quête « Sauvons l'Europe » ?

     

    Tableau en tête de post de Sotiris Adrianos : Επιλογές - Choix (2010).
    C'est un jeune peintre grec qui a aujourd'hui 34 ans : son site.

     

     

    Greek crisis, le blog de l'historien grec Panayotis Grigoriou : chronique de la crise en Grèce et ailleurs.

    Voir également, sur la crise « Quegrecque »:

    La dette grecque et la debtocracy - Agoravox
    Debtocracy (la gouvernance par la dette), le film documentaire

    Sur ce blog :

               La Grèce ne doit pas rembourser une dette ODIEUSE
               Changez tout * Les indignés grecs Αγανακτισμένοι 15/06/2011
                  Serge Reggiani : Les loups (sont entrés dans Athènes)

    Point de vue des chercheurs sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot
    En France, les mouvements d'opposition existent aussi (cliquez sur l'image) :
    accd.jpg
    Pour se détendre :

    Un résumé (Ah si j'étais riche !) du fonctionnement du système financier et de son cynisme

    D'autres illustrations dans Le Sucre (1978) de Jacques Rouffio (avec un casting de luxe) :

            Ici, tout est dit sur le libéralisme
              Sur la spéculation financière

                  

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  • Commentaires

    1
    Samedi 17 Décembre 2011 à 20:54
    Marie Hélène
    Oui, c'est tout à fait ce qui se passe ici!!! mais j'ai l'impression que les gens sont tellement abattus qu'ils ne réagissent même plus...
    2
    Samedi 17 Décembre 2011 à 22:13
    Dornac

    Bonjour, vous vivez à Athènes ?

    3
    Jeudi 5 Janvier 2012 à 21:53
    lizagrèce

    Bravo au jeune homme qui est intervenu au forum de Lyon ... Il a dit la vérité à ces gens qui comme Bakoyanni pense que l'extrême-droite n'est qu'un mouvement de salon.
    Par contre, jle témoignage de Dimitri est exagéré. Bien entendu il y a des difficultés et des situation catatstrophiques mais n'oublions pas qu'en France aussi. Cette crise est mondiale et il ne faudrait pas que chacun ne voit que son propre pays et ne se referme sur lui-même. N'oublions pas que sous Sarkozy en ce moment c'est 1000 licenciements par jour.

    Par contre quand Dimitri parle de l'entraide oui ici elle existe et les luttes aussi et c'est de ça dont il faudrait davantage parler

    Il n'y a pas d'alternative politique en Grèce mais nulle part ailleurs. Voter Hollande  ça ne servira à rien. Il faut changer de système économique, aucun socialiste ne propose ça et pourtant en gardant le libéralisme rien ne changera.

    J'ajoute aussi que Dimitri quand il parle de la crainte d'une guerre civile ici il reprend les arguments de la droite .... Son discours est  très dangereux

    4
    Vendredi 6 Janvier 2012 à 20:20
    Dornac

    J'ai cru comprendre que Dimitri, en parlant de la crainte de voir une nouvelle guerre civile, faisait une simple observation, sans éprouver forcément lui-même ce fait. Si la droite s'en sert comme argument, ça explique aussi que certaines personnes reprennent ces craintes à leur compte.

    Pour la crise en France, je préfère résumer, sinon je vais écrire des kilomètres d'énervement: les mafieux des banlieues assurent le silence des pauvres en brûlant leur voiture, en les terrorisant directement ou par pressions sournoises; les petits chefs dans les bureaux assurent l'application d'un nouveau managment oppressant. Les petites tyranies locales, en somme, assurent l'enracinement des grands tyrans, qui peuvent se permettre d'être discrets ou masqués, cooool, quoi!
    Au lieu de dire "fascisme" qui fait rire les bourgeois ("mais enfiiin, ça n'existe plus, c'est incensé!"), on devrait dire "chéfisme", pour l'action anti-démocratique et l'oppression, qui s'exercent à tous les niveaux, ouvertement ou par la suggestion, par l'assujetion des groupes.

    5
    Vendredi 6 Janvier 2012 à 21:02
    lizagrèce

    Globalement je n'ai pu m'empêcher de penser que tout ce que disait Dimitri venait d'une chaîne de TV privée à sensation. Je ne crois pas que de débiter à l'envi toutes ces litanies ( dont beaucoup sont erronées) ne fassent avancer quoi que ce soit. Quant il parle de la soi-disant violence des jeunes -  du sida - de la prostitution ce sont aussi les thèmes repris par l 'extrême droite

    Est-ce qu'on se pose le problème des 11 millions de Français qui vivent dans une xtrême précarité ( ça représente la poupulation grecque entiière) et que devient le peuple Portugais ?  et les 17 % d'Allemands pauvres que l'on fait travailler à 5 euros de l'heure et qui sont retirés des statistiques du chômage ?

    Au lieu de pleurer sur l'étendue des dégâts en rajoutant une couche, ce qui en plus n'émeut personne,  il vaut mieux lutter. C'est ce qu'on fait encore beaucoup de Grecs aujourd'hui en allant manifester sur les parcours des politiques qui se rendaient aux cérémonies de Theophania ( les mêmes dont Dimitri a l'air d'avoir peur et qui ont manifesté au mois d'octobre pour la fête nationale ) . Ne confondons pas manifestations et émeutes.

     

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    6
    Vendredi 6 Janvier 2012 à 21:08
    Dornac

    Je suis d'accord avec toi, mais je ne pense pas qu'il confonde les manifs avec les émeutes ni même qu'il ait peur des manifestants.

    Merci de rappeler qu'il y a 11 millions de personnes précaires en France !! Il y a de quoi, rien qu'avec ce chiffre, fermer la gueule des gens qui se moquent des Grecs !

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