• Constantin Cavafis : Jours de 1903 * Μέρες του 1903

    tsarouchis.jpg

     

    Jours de 1903

     

    Je ne les ai plus retrouvés- eux que j'aurai si vite perdus...
    les yeux pleins de poésie, la pâleur
    du visage... dans la nuit qui gagnait la rue...

    Je ne les ai plus retrouvés- eux que le hasard seul m'a donnés,
    et dont je me suis si facilement détaché ;
    pour les désirer ensuite avec angoisse.
    Les yeux pleins de poésie, cette pâleur du visage,
    ces lèvres-là, je ne les ai plus retrouvées...


    (1917)

     

    Μέρες του 1903

     

    Δεν τα ηύρα πια ξανά - τα τόσο γρήγορα χαμένα....
    τα ποιητικά τα μάτια, το χλωμό
    το πρόσωπο.... στο νύχτωμα του δρόμου....

    Δεν τα ηύρα πια - τ' αποκτηθέντα κατά τύχην όλως,
    που έτσι εύκολα παραίτησα·
    και που κατόπι με αγωνίαν ήθελα.
    Τα ποιητικά τα μάτια, το χλωμό το πρόσωπο,
    τα χείλη εκείνα δεν τα ηύρα πια.

    Κωνσταντίνος Π. Καβάφης, 1917

                                                                           
    Traduction de Dominique Grandmont,
    En attendant les barbares et autres poèmes, Gallimard.
       

     

    Manos Hadjidakis a mis en musique ce poème dans son album Magnus Eroticus (Ο Μεγάλος Ερωτικός) chanté par Dimitris Psarianos (ο Δημήτρης Ψαριανός) :

     

     

    Une autre interprétation, celle de Vassilis Ghisdakis (ο Βασίλης Γισδάκης) :

     

     

    Tableau en tête d'article de Yannis Tsarouchis.

     

     

    Liens / Links :
    Cavafis' website
    Biographie de l'auteur
    Constantin Cavafy (wikipedia)
    English wikipedia
    Cavafiscompupress.com (site en hommage à l'auteur
    avec de nombreux poèmes en Grec et traduits en Anglais)
    Quelques poèmes de

    Cavafis sur ce blog         

    cavafy.jpg Constantin Cavafis (1863-1933)
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  • Commentaires

    1
    Vendredi 20 Mai 2011 à 16:24

    J'aime le rytyhme de cette poésie.

    2
    Vendredi 20 Mai 2011 à 17:35
    Grèce à l'Ouest

    Suis (encore une fois) "accro" à la version d'origine avec Psarianos ! Il ya tant dans la musique que dans la voix du chanteur une fébrilité érotique (!) qui m'émeut beaucoup.

    3
    Vendredi 20 Mai 2011 à 19:43
    Dornac

    Apparemment le traducteur semble avoir conservé ce rythme, justement.

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    4
    Vendredi 20 Mai 2011 à 19:44
    Dornac

    Tout à fait d'accord, "une fébrilité érotique", c'est exactement ça.

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