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Festivals de cinéma grec à Paris
Deux grands lieux parisiens accueillent cette semaine le cinéma grec :
Le centre Pompidou, dans le cadre du festival cinéma du réel de films documentaires et Le Balzac, cinéma indépendant, qui chaque année fait un panorama du cinéma grec contemporain et pour la huitième fois cette année.
Films au programme du Balzac - Du 25 au 29 mars 2015, 16 productions du cinéma grec sont diffusées. Ces films font partie des sélections des festivals internationaux :
À la maison (At Home)
de Athanasios Karanikolas (2014)
103 min, avec Maria Kallimani, Marissa Triantafyllidou, Alexandros Logothetis, Yannis Tsortekis, Ieronimos Kaletsanos, Alexia Kaltsiki, Nikos Georgakis, Zoe Asimaki
Nadja travaille comme femme de ménage pour une famille grecque, qui la considère presque comme un membre de la famille. Leurs relations se troublent avec l'arrivée d'une triste nouvelle.Dimanche 29 mars, 18h Electra
de Petros Sevastikoglou (Grèce 2014)
90 min, avec Karyofyllia Karabeti, Sophia Kokkali, Lambros Ktenavos, M. Ohilebo, Kris Radanov.
Electra est une jeune fille étrangère dans tous les pays. De l'Afrique en passant par l'Europe, le spectateur se laisse emporter dans le puzzle qui compose son identité.Samedi 28 mars, 15h
Vendredi 27 mars, 19hchaque séance a lieu en
présence du réalisateurForever
de Margarita Manda (Grèce 2015)
87 min, avec Anna Mascha, Kostas Filippoglou
Costas conduit le train qui relie Athènes au Pirée et tous les jours Anna prend ce même train pour aller travailler. Leurs vies, si parallèles, pourront-elles se rejoindre en fin de course?Jeudi 26 mars, 16h
en présence de la réalisatrice
Samedi 28 mars, 19h30Miss Violence
de Alexandros Avranas (Grèce 2013)
98 min, avec Themis Panou, Rena Pittaki, Eleni Roussinou, Sissy Toumasi, Kalliopi Zontanou, Constantinos Athanasiades.
Le jour de son onzième anniversaire, Aggeliki profite d'une seconde d'inattention de ses proches pour se défenestrer. Sa famille y serait-elle pour quelque chose?Samedi 28 mars, 21h30 Luton
de Michalis Konstantatos (Grèce 2013)
100 min, avec Nicholas Vlachakis, Eleftheria Komi, Christos Sapountzis.
Qu'est-ce qui relie un jeune lycéen, une femme en mal d'amour et un marchand de journaux? Des choix pas communs et de la violence dans une Athènes austère.Vendredi 27 mars, 21h La petite Angleterre (Little England)
de Pantelis Voulgaris (Grèce 2013)
160 min, avec Pinelopi Tsilika, Sophia Kokkali, Aneza Papadopoulou, Andreas Konstantinou, Maximos Moumouris.
Tiré du roman éponyme d'Ioanna Karystani. Unies et tourmentées face à leurs destins de femmes, Orsa et Moscha, deux soeurs, vivent sur l'île d'Andros dans les années 30 et 40. Un terrible secret pèse sur leur famille...Dimanche 29 mars, 20h
Jeudi 26 mars, 19h15chaque séance a lieu en
présence de l'actrice
Sophia KokkaliXenia
de Panos Koutras (Grèce 2014)
128 min, avec Kostas Nikouli, Nikos Gelia, Yannis Stankoglou, Marissa Triandafyllidou, Patty Pravo.
À la mort de leur mère, deux frères partent à la recherche de leur père pour qu'il les reconnaissent (de gré ou de force). Une comédie dramatique menée par des personnages attachants et hauts en couleur.Vendredi 27 mars, 16h45 Mon ennemi (The enemy within)
de Yorgos Tsemberopoulos (Grèce 2013)
107 min, avec Manolis Mavromatakis, Maria Zorba, Yiorgos Gallos.
Le pillage de sa maison par un gang bouleverse totalement la vie et la morale personnelle de Costas Stasinos.Mercredi 25 mars, 20h30,
en présence du réalisateur
Vendredi 27 mars, 15hL'explosion (A Blast)
de Syllas Tzoumerkas
83 min, avec Aggeliki Papoulia, Basile Doganis, Maria Filini, Efthymis Papadimitriou.
Seule dans son 4x4 lancé à pleine allure, Maria s’enfuit sur l’autoroute. Alors qu'hier encore elle était une mère attentive et une épouse aimante, aujourd’hui elle a dépassé le point de non-retour...Jeudi 26 mars, 21h45 Les événements de Phocée
Documentaire 2014
Réal.: Stelios Tatakis et Agnès Sklavou 45 min
La découverte d'un témoignage inédit: celui de Félix Sartiaux, archéologue français témoin en 1914 du saccage de la ville de Phocée, en Asie mineure.Samedi 28 mars, 18h,
en présence des réalisateursExpulsion et échanges de populations, Turquie-Grèce 1922-1924
Documentaire 2012
Réal.: Maria Iliou 87 min
L'histoire de l'échange des populations en Anatolie est ici racontée des deux côtés de la mer Égée, par les histoires individuelles de réfugiés grecs et turcs.Mercredi 25 mars, 18h30,
en présence de la réalisatrice
Dimanche 29 mars, 16hRester ou partir? (Should I stay or should I go?)
Documentaire 2014
Réal.: Menelaos Karamaghiolis 60 min
Sur une scène, 6 jeunes Grecs rejouant leur propre vie se demandent s'ils doivent quitter leur pays en crise. Ensemble, ils transforment ce documentaire en une nouvelle forme de pièce de théâtre.Samedi 28 mars, 17h Courts métrages :
Schoolyard de R. Drakasaki
Washingtonia de K. Kotzamani
Red Hulk de A. Proedrou
Counting Happiness de V. EvripiotouDimanche 29 mars, 14h Tarif normal 8 euros
Réduit 6,50 (moins de 26 ans et amis du Centre Culturel Hellénique)
Les cartes illimitées et les cartes d'abonnement ne sont pas acceptées.Cinéma Le Balzac : 1, rue Balzac 8e
Voir le site37e Cinéma du réel, festival du film documentaire, du 19 au 29 mars au centre Georges Pompidou avec un « focus sur la cinémathèque de Grèce »).
Les dates à retenir de cette semaine pour les 12 films documentaires grecs :
Οι περιπέτειες του βιλλάρ (Les aventures de Villar)
Joseph Hepp
1924, 23 min.
Le premier film de fiction grec, restauré par la Cinémathèque de Grèce, d’une grande valeur pour ses images de l’Athènes des années 1920.
Mercredi 25 mars, 15h15, salle C2
Athènes, retour à l'Acropole
de Théo Angelopoulos
1983, 40 min
Ce grand cinéaste nous emmène sur un itinéraire personnel à travers Athènes, rendant hommage à l’Antiquité mais aussi à des figures légendaires modernes telles que le poète Séféris, le peintre Tsarouchis et le compositeur Manos Chatzidakis.
Monastiraki
de Angelis Gay
1976, 19 min.
Un documentaire lyrique sur Monastiraki, ce quartier d’Athènes où les monuments antiques coexistent avec de petits ateliers et de nombreux magasins d’antiquités.
100 heures de mai
de Fotos Lambrinos et Dimos Theos
1964, 28 min
Les dernières heures de Grigóris Lambrákis avant son assassinat, entrelacées à une étude des origines sociales des groupes d’extrême droite et de leurs relations avec certains organes gouvernementaux.
La guerre civile grecque
de Robert Manthoulis
1996, 60 mon
À l'aide de témoignages et de documents filmés souvent inédits, une étude de la guerre qui a déchiré la Grèce de 1944 à 1949 et de son contexte politique, local et international.
Mercredi 25 mars, 17h, salle CWB
Αλουμίνιον της Ελλάδος (Aluminium de Grèce)
de Roussos Koundouros
1965, 20 min
L’un des premiers documentaires commerciaux de Grèce. Une sorte de film institutionnel, qui se démarque par son montage avant-gardiste et son usage de la bande-son pour souligner la narration visuelle.
Jeudi 26 mars, 13h15, salle C2
Το γράμμα από τοu Charleroi (la lettre de Charleroi)
de Lambros Liaropoulos
1965, 12 min
Lettre à sa mère d’un immigré grec, ouvrier dans une mine à charbon de Belgique. Une dénonciation passionnée de la dure vie dans les mines, entrecoupée d’élans de nostalgie pour son pays.
Πρώτη ύλη (Matière première)
de Christos Karakepelis
2011, 79 min
La collecte de matériaux de récupération est essentielle à la survie des communautés roms et des migrants. Chronique de la façon dont l’industrie se nourrit des plus pauvres.
Ημερολόγια αμνησίας (journaux d'amnésie)
de Stella Theodorakis
2012, 103 min
Entre visages des années 1980 et images de l’Athènes contemporaine, la cinéaste agit comme une historienne de sa propre vie, et de la fin d’une certaine époque en Grèce et en Europe. Voir un extrait
Samedi 28 mars, 14h salle LU
Dimanche 29 mars, 16h30,
salle FI 100Το γελεκάκι -To Gelekaki (Le gilet)
de Iris Zachmanidi
1976, 16 min
Une librairie athénienne se mue en labyrinthe où l’héroïne rencontre des passions anciennes (le cinéma d’auteur) et nouvelles (le féminisme et le socialisme).
Samedi 28 mars, 16h30, salle FI 100
Betty
de Dimitris Stavrakas
1979, 33 min
Portrait respectueux de Betty, célèbre transsexuelle athénienne, qui évite tout moralisme. À une époque où la communauté homosexuelle était complètement marginalisée, il était important de lui donner une voix.
Megara
de Yorgos Tseberopoulos et Sakis Maniatis
1974, 69 min.
Chronique d’une violente expropriation de terres, au bénéfice d’une raffinerie de pétrole. Les paysans décident de rejoindre le mouvement des étudiants de Polytechnique de novembre 1973.
BPI (Bibliothèque Publique d'Information du Centre Georges Pompidou) : rue Beaubourg, 4e
Voir sur le site
Blog du festival« Miltos Sachtouris : Les présents * Τα δώραThanassis Papaconstantinou : Alice au pays des Sévices * Η Αλίκη στη Χώρα των Τραυμάτων »
Tags : cinéma grec, Le Balzac, Centre Georges Pompidou
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