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Arleta, je m'en souviendrai plus d'une fois * Μια φορά θυμάμαι την Αρλέτα

Avec ses allures de sage, comme un bouddha souriant sur le monde avec bienveillance, sereinement, avec cette délicatesse, cette sensibilité, Arleta, cette très belle voix grecque, ne s'exprimait pas seulement à travers les textes et les compositions des autres : elle a elle-même également écrit et composé des chansons. On la classait dans le mouvement de la Nouvelle Vague (Néo Kyma) de la musique grecque des années 1970.

L'une des chansons les plus connues qu'elle a interprétée est Mia Fora Thymamai (Je me souviens une fois -  Μια φορά θυμάμαι), écrite en 1966.

 

 
Vidéo : AlexisStf

 

En concert 26 juillet 2012 :

 


Vidéo : aissav

Ici version de l'album

Paroles : Giorgos Papastéphanou (Γιώργος Παπαστεφάνου)/ Musique : Yannis Spanos (Γιάννης Σπανός)

 

Μια φορά θυμάμαι

Νύχτα βροχερή άδειο το χέρι
ψάχνει να σε βρει
μα δεν το ξέρει
πού θα σε βρει

Μια φορά θυμάμαι μ’ αγαπούσες τώρα βροχή
μια φορά θυμάμαι μου μιλούσες τώρα σιωπή

Πέτρωσ’ η φωνή
και πώς να κλάψει
που ’φυγες εσύ έχουν ανάψει
χίλιοι καημοί

Μια φορά θυμάμαι μ’ αγαπούσες τώρα βροχή
μια φορά θυμάμαι μου μιλούσες τώρα σιωπή

Θα ’ρθει το πρωί και θα περάσει
θα με λυπηθεί
θα με ξεχάσει
όπως κι εσύ

Μια φορά θυμάμαι μ’ αγαπούσες τώρα βροχή
μια φορά θυμάμαι μου μιλούσες τώρα σιωπή.

 
 

Je me souviens une fois

Nuit pluvieuse une main nue
qui cherche à te trouver
mais ne sait plus
où te trouver

Je me souviens d'une fois où tu m'aimais, à présent la pluie
Je me souviens d'une fois où tu me parlais, là un soupir

La voix s'est pétrifiée
et comment te pleurer
toi qui est parti et a allumé
mille absences

Je me souviens d'une fois où tu m'aimais, à présent la pluie
Je me souviens d'une fois où tu me parlais, là un soupir

viendra le matin et passera
me regrettera
et m'oubliera
comme toi

Je me souviens d'une fois où tu m'aimais, à présent la pluie
Je me souviens d'une fois où tu me parlais, là un soupir.

 
      
 
     Traduction personnelle (toute autre proposition
bienvenue, voir commentaires)

 

Τα μικρά παιδιά (Les petits enfants) :

 


Vidéo : Aguirre
Paroles et musique : Arleta (1967)

 

Πρωινό τσιγάρο (Cigarette matinale) :

 


Vidéo: ntinouli
Paroles : Alkis Alkaios (Άλκης Αλκαίος)
Musique : Notis Mavroudis (Νότης Μαυρουδής), 1984

 

Αχ μπέμπα (Ah Beba!) :

 


Vidéo : Greek Hits Channel

Paroles et musique : Arleta (1991)

 

Elle a également chanté avec Georges Moustaki au théâtre Bobino de Paris et dans une émission télévisée grecque sur Georges Moustaki (vers 1975), ils interprètent ici Ο κυρ Μιχάλης (Monsieur Michalis) :

 


Vidéo : Γιώργος Παπαστεφάνου
Paroles de Iakovos Kambanellis - Ιάκωβος Καμπανέλλης ; 
musique de Manos Hadjidakis - Μάνος Χατζιδάκις (1962)

 

   Ο λύκος (Le loup) :

 

 Vidéo : Γιώργος Τσιάλας
Paroles et musique : Arleta (1981)

 

Το τραγούδι της δραχμής (La chanson du drachme) :

 


Vidéo : citribum
Paroles et musique : Arleta (1981)

 

Τσιφτετέλι ξυδάτο (Danse du ventre vinaigrée) :

 

Vidéo : NSoulful Z
Paroles et musique : Arleta (1995)

 

 Σερενάτα (Sérénade) :

 


Vidéo : kristalenia89
Paroles : Marianina Kriezi (Μαριανίνα Κριεζή) 
Musique : Lakis Papadopoulos (Λάκης Παπαδόπουλος) -1984

 

  Το μπαρ το ναυάγιο (Le bar Naufrage)

 

Vidéo : ΓΙΑΝΝΗΣ ΜΟΙΡΑΣ
Paroles et musique d'Arleta (1991)

 

Aux côtés de Lakis Papadopoulos en 2015, Τα ήσυχα βράδια (puis à nouveau Serenata avec Panos Mouzourakis et Eleonora Zouganelli) dans l'émission Stin Ygeia mas:

 


Vidéo : Βασίλης Καραβάς 

Paroles : Marianina Kriezi ; musique : Lakis Papadopoulos

 

Liens / Links

Un blog grec sur Arleta

Arleta sur ce blog :
*Les chanteuses grecques (1)
*Les sirènes existent (2)
*Arleta chante kriezi et papaopoulos
*Maintenant que tu pars à l'étranger
*Arleta : La chanson du lac
*Georges Moustaki efyge

 

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A
Je me range à tes arguments. Toute à ma compréhension du texte, je n'avais pas vu le côté poétique de l'affaire !!!
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D
Bonjour et merci à vous quatre pour ces commentaires généreux. Excusez-moi de les publier seulement aujourd'hui (je n'étais pas disponible et je n'ai qu'un portable premier prix sans internet).
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A
Merci de ce florilège, décidément on ne l'entend pas assez souvent. Juste une petite remarque, sans prétention, mais je me demande pourquoi tu as choisi de traduire  σιωψή par soupir et non pas par  silence .  <br /> Je suis toujours admirative de la qualité de tes billets.
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P
Quand y'en a plus, y'en a encore...<br /> Même si l'interprétation de cette chanson de Hadjidakis par Nana Mouskouri n'est pas honteuse, je préfère celle d'Arleta:<br /> Τώρα που πάς στην ξενιτιά
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P
Ma première rencontre avec cette voix de velours, c'était à l'écoute de l'Érophile de Chortatzis, orchestré par Nikos Mamangakis en 1970. Elle y interprétait le personnage de Néna, dans un miroloi sublime.<br /> L'Érophile est une oeuvre crétoise fin du 16ème siècle / début du 17ème qui a la particularité d'être rédigée en Grec transcrit en caractères latins (domination vénitienne ). On sait peu de choses sur Γεώργιος Χορτάτσης<br /> Manos Katrakis participe également à cette adaptation, sa voix chaude est reconnaissable instantanément. On trouve l'enregistrement complet de l'oeuvre sur Youtube: ΕΡΩΦΙΛΗ<br /> Bonne idée, l'index qui permet de retrouver les différentes parties et interprètes (Arleta intervient deux fois). Le disque vinyle originel est accompagné d'un livret complet.<br /> Je trouve cette oeuvre, même mise en musique à l'époque contemporaine, assez comparable aux proto-opéras de Monteverdi.<br /> Dans le même esprit, Mamangakis avait adapté en 1967 l'Érotokritos de Cornaros: (version instrumentale)<br /> Je n'ai pas trouvé la version Mamangakis complète sur Youtube, seulement quelques bouts par-ci par-là:<br /> Manos Katrakis<br /> Vera Zavitsianou, la chanson d'Aretousa<br /> De toutes façons, pour l'Érotokritos, il n'y a que l'embarras du choix, les interprétations sont innombrables, et presque toutes intéressantes dans leur diversité. (Là aussi, une similitude avec Claudio Monteverdi, qui réutilisait le même motif musical dans des oeuvres différentes...)<br /> Allez, pour la route, la version de Nikos Xilouris...Une oeuvre tricentenaire !<br /> Et celle-là, plus courte, et jouée dans 40 différents endroits de l'Attique par 77 musiciens en 2011. Étonnant, non ?<br />  <br />  <br />  <br />  
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