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Nicolas Bouvier ? non faut pas exagérer ! Merci, c'est gentil, c'est adorable, mais quand même...<br />
Oui, pour le souvenir, c'était très court mais très intense. J'essaie encore de retrouver les sensations que j'ai éprouvées mais c'est assez difficile ici, à Paris, avec le ciel gris et la<br />
ferraille qui klaxonne... ça demande un effort d'abstraction et de reconditionnement.<br />
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As-tu écouté les musiques ? ça aide beaucoup pour l'évocation mais je ne sais pas si ça l'est pour tout le monde. C'est la sensation du minéral qui est très bizarre, une fois au sommet. Le<br />
minéral sec, brut. On respire bien mais... ce n'est pas une nature accueillante, c'est une nature qui se laisse contempler sans répondre. Il faut imaginer, on est obligé d'imaginer la vie, on est<br />
obligé de personnifier ces blocs inertes, leur donner une âme. En même temps c'est très calme. Mais angoissant : c'est l'absence de vie, comme si la vie n'avait aucune importance, le minéral<br />
domine, la vie devient ridicule, superflue, vaine, très secondaire. On sent bien qu'il y a eu un accident pour que la vie existe. C'est un hasard, un petit hasard de rien du tout.<br />
P.S.:ici on est sur l'article avec une photo et une plaisanterie sur les Météores, l'Olympe, c'est là : clique !<br />