Vlassis Caniaris commente cette installation en disant :
«Φόρος τιμής στους τοίχους της Αθήνας. Οι λερωμένοι τοίχοι είναι η ιστορία μας. Όχι μόνον η πολιτική μας ιστορία. Τον τοίχο τον βλέπω και σαν ένα σύμβολο, όπου ακουμπάμε, στηριζόμαστε, εναποθέτουμε τις ελπίδες μας. Είναι μια στερεή επιφάνεια, που κρατάει το οικοδόμημα, την ιστορία μας όλη». |
«Un hommage aux murs d'Athènes. Les murs sales sont notre histoire. Pas seulement notre histoire. Je vois le mur comme un symbole, sur lequel nous nous appuyons, sur lequel nous comptons, nous plaçons nos espoirs. Il est une surface solide, qui maintient l'édifice, toute notre histoire». |
C'était d'ailleurs le titre d'une de ses premières expositions à la fin des années 50 (Hommage aux murs d'Athènes).
Le mur sous un autre angle :
L'exposition What's north ? What's south ? où l'on trouve Ότι θέλει ο λαός από πίσω και από μπροστά (Ce que veut le peuple par derrière ou par devant, Whatever the people want from the back and from the front) :
Photo du blog A place called space
Une autre version ici (la traduction du site sous entend qu'il y fustige les choix des Grecs et
notons qu'en 2003, il s'agissait de la présidence de droite de Constantinos Stephanopoulos) :
Ce que veut le peuple par derrière et par devant - participation - complicité, 2003
Sur le mur suivant est repris la phrase, il ajoute des mots comme "PASOK" (parti socialiste grec) :
De la poésie, de l'humour et de la tendresse pour ses personnages sans tête :
Sans titre, 1984
Murs habillés
Sans titre, 2000-2003
L'une de ses installations les plus connues :
Το Κουτσό, 1974
La Marelle (Hopscotch), 1974
Stop
(à la Team gallery de New-York)
à la galerie Kadel-Willborn (Allemagne)
On retrouve à Nuremberg un autre personnage suspendu :
Le célèbre παρατηρητής (Observateur), 1980-1985 (qui était entre autres à la biennale de Venise 2013) nous surveille et nous pointe son doigt accusateur :
Le même sous différents angles :
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Un autre type d'observateur, au musée Benaki d'Athènes
Perspective, 1971
Composition, 1974
Les enfants poubelles (Garbage Children, 1974)
Alas Hellas
Porte-t-il le drapeau ? Le supporte-t-il ou est-il mis en joue (Haut les mains) ?
Toutes ces photos ont été prises sur internet
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Vlassis Caniaris (Βλάσης Κανιάρης) est né à Athènes en 1928, il y est mort en 2011. Après avoir fait l'école des Beaux-Arts d'Athènes (1950-1955), il est parti pour Rome où il a vécu durant les années 1960 puis s'est installé à Paris jusqu'en 1971. Il s'est ensuite rendu à Berlin entre 1973 et 1975. De retour à Athènes, il a été nommé à la chaire de peinture de l'école d'architecture de l'Université nationale des Arts où il est resté jusqu'en 1996. Ses expositions
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Liens / Links
Biographie en anglais de l'institut des arts contemporains grecs
Article sur l'artiste en anglais sur le site de la galerie Breeder de Monaco
Vlassis Caniaris au Team gallery de New-York
Vlassis Kaniaris au Kadel Willborn de Düsseldorf, Allemagne
V. Caniaris au Breeder de Monaco.
V. Kaniaris au centre Georges Pompidou en 1997.
V. Kaniaris sur ce blog :
*Les Grecs à la Biennale d'art contemporain de Venise
*Athènes dans la peinture grecque
Sur les murs d'Athènes, le street art :
*Blog Kafeneio (article cité par Philippe Meyer sur France Inter)
Street Art : la crise inspire les murs d'Athènes
*Exarcheia, le quartier étudiant d'Athènes (sur ce blog)