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Andreas Calvos : Ode IV * Εἰς Σάμον

dornac

Que ceux sur qui s'appesantit de la peur la main d'airain désormais soient, puisqu'ils le veulent, esclaves. Sans le courage et sans l'audace il n'y a plus de liberté. C'est d'elle (et la légende cache toujours sa part de vérité) qu'Icare a pris ses ailes. Et s'il tomba, dieu ailé, s'il eut pour finir la mer pour tombeau, C'est de plus haut qu'il est tombé et, devant mourir, mourut libre – tandis qu'à devenir victime funeste d'un tyran, crois-le, terrible est la tombe. Mais toi, Muse, tu la connais, la mer Icarienne – Patmos et, radieuse, Kalymnos qui nourrit sans fin ses abeilles de fleurs immoissonnées...

Andreas Calvos : Ode VI (Lyrique) * Αἱ Εὐχαί (Λυρικά)

dornac

Le poète grec Andreas Kalvos affirme avec force et romantisme la volonté de liberté pour le peuple grec : l e poème suivant est un fragment de l'Ode VI des Lyriques (publié à Paris en 1826). ᾨδὴ Ἕκτη. Αἱ Εὐχαί Τῆς θαλάσσης καλήτερα φουσκωμένα τὰ κύματα ῾νὰ πνίξουν τὴν πατρίδα μου ὡσὰν ἀπελπισμένην, ἔρημον βάρκαν. ῾Στὴν στεριάν, ῾ς τὰ νησία καλήτερα μίαν φλόγα ῾νὰ ἰδῶ παντοῦ χυμένην, τρώγουσαν πόλεις, δάση, λαοὺς καὶ ἐλπίδας. Καλήτερα, καλήτερα διασκορπισμένοι οἱ Ἕλληνες ῾νὰ τρέχωσι τὸν κόσμον, μὲ ἐξαπλωμένην χεῖρα ψωμοζητοῦντες Παρὰ προστάτας ῾νἄχωμεν. Μὲ ποτὲ δὲν ἐθάμβωσαν πλούτη ἢ μεγάλα ὀνόματα,...