Πάει έφυγε το τρένο Σβήνει τ' αστέρι του βοριά στην ανηφοριά κι ένα ποτάμι φωτεινό κυλάει στον ουρανό. Κοιμούνται ακόμα τα παιδιά κάτω απ' τη ροδιά και μ' ένα δάκρυ μου θολό τα μάτια τους φιλώ. Πάει έφυγε το τρένο, έφυγες κι εσύ σταλαγματιά χρυσή. Πάει χάθηκε το τρένο, χάθηκες κι εσύ σε γαλανό νησί. Πήρες απ' το καλοκαίρι στο μικρό σου χέρι το λαμπερό τ' αστέρι και πήγες σ' άλλη γη. Μ' όνειρα κι εγώ πηγαίνω να σε περιμένω νερό σταματημένο σε δροσερή πηγή. Πάει έφυγε το τρένο έφυγες κι εσύ σταλαγματιά χρυσή. Va le train est parti L'étoile du nord s'éteint sur la montée Une rivière de lumière coule...
Élégie Je voudrais que tu viennes un soir comme un nuage, lourd du sang des astres,et sur ton front pur, moi, je verrai,la neige des brebis et des lyset les feuilles tressées du myrte...Mais tu es passé dans ta vie comme un feu dans la nuit d'été,comme une larme dans la mer - un jour, pourtant, tu fus toute la vague,pleine de cailloux amers,une hirondelle, perdue dans un bois tout à fait désert,sans feu pour l'aube, sans étoiles pour le printemps,avec ton petit cœur chaud tourné vers l'étranger, vers les dents gâtées de l'autre rivage,vers les enfants morts-nés d'un cerisier sauvage et d'un phoque....
Nat King Cole chante Hadjidakis : In the cool of the day
La musique est de Manos Hadjidakis et les paroles anglaises sont de Leiam Sullivan : Video : nakisoda16 In the Cool of the Day In the cool of the day when love is warm we better be wise for jealous eyes are all around us But the cool of the night is right for two no fool in the night can keep our dream from coming true The cool of the day can turn to rain under a lightening can be frightening when we are lonely but the cool of the night is bright and free no fool in the night with little love will disagree Someday we'll find at far of land where lovers kiss and wonder handing hand and everyone...
J'ai lutté des années durant j'ai lutté le cœur torturé Avec de l'encre et un marteau Avec de l'or avec du feu une broderie une jacinthe Un cognassier fleuri à seule fin de te consoler Moi qui parfois t'ai effleurée avec les yeux des astres Étreinte avec la crinière de la lune pour danser avec toi Dans les champs de l'été parmi les chaumes arasés Et manger avec toi les trèfles moissonnés Immense et noire mer au col ceint de galets Aux cheveux émaillés de pierres multicolores. Χρόνια καὶ χρόνια πάλεψα μὲ τὸ μελάνι καὶ τὸ σφυρὶ βασανισμέμη καρδιά μου Μὲ τὸ χρυσάφι καὶ τὴ φωτιὰ γιὰ νὰ σοῦ κάμω ἕνα...
Vous avez déjà entendu cet air quelque part. Le texte de Nikos Gatsos a été mis en musique par Mikis Theodorakis (1958-1960). S'il est devenu un classique en Grèce, la musique a aussi été jouée par les Beatles (en 1963) sur un texte anglais de William Sansom. ► Yovana ( Γιοβάνα) est la première interprète de cette chanson: Video : marija567 Αν θυμηθείς τ΄ όνειρό μου Στην αγκαλιά μου κι απόψε σαν άστρο κοιμήσου δεν απομένει στον κόσμο ελπίδα καμιά τώρα που η νύχτα κεντά με φιλιά το κορμί σου μέτρα τον πόνο κι άσε με μόνο στην ερημιά Αν θυμηθείς τ’ όνειρό μου σε περιμένω να `ρθεις μ’ ένα τραγούδι...
Le mythe de Perséphone - qui fut enlevée par le dieu des Enfers Hadès, ce qui plongea sa mère Déméter, déesse des moissons, dans un désespoir tel que la terre se couvrit de neige et ne fondit qu'à l'approche de son retour (ainsi naquirent les saisons) - est actualisé ici sous forme de poème par Nikos Gatsos. Manos Hadjidakis l'a mis en musique (1976). Maria Farantouri l'a interprété : Video : orfeas1973 Tableau en tête d'article de Domenikos Theotokopoulos dit El Greco : Toledo, 1599. Pour l'agrandir c'est ici. Ο εφιάλτης της Περσεφόνης Εκεί που φύτρωνε φλισκούνι κι άγρια μέντα κι έβγαζε η γη το...
Kaigomai est une célébre chanson du rébétiko, les paroles sont de Nikos Gatsos (Νίκος Γκάτσος) et la musique de Stavros Xarchakos (Μουσική: Σταύρος Ξαρχάκος), la première interprétation fut celle de Sotiria Leonardou (Σωτηρία Λεονάρδου) dans le film de Costas Ferris -avec qui elle a également écrit le scénario-, Rébétiko (1983) : video : mackyv Je brûle Καίγομαι (Kaigomai) I am burning Quand l’homme naît Le chagrin apparaît Quand la guerre gronde Le sang n’est pas compté Je brûle, je brûle Jette encore de l’huile sur le feu Je me noie, je me noie, Jette-moi dans la mer profonde J’ai juré sur tes...
Ainsi elle dort Ainsi au cœur des cerisiers en fleurs Dort nu mon tendre amour Ma jouvencelle immarcescible* mon surgeon d'amandier La tête sur le coude un florin dans la main Alors qu'en son auroral repos l’Étoile du matin Pénètre à pas de loup par la fenêtre du printemps à seul fin de la réveiller ! Ἔτσι κοιμᾶται Ἔτσι κοιμᾶται ολόγυμνη μέσα στις ἄσπρες κερασιὲς μιὰ τρυφερὴ μου ἀγάπη, Ἔνα κορίτσι ἀμάραντο σα μυγδαλιᾶς κλωνάρι. Μὲ τὸ κεφάλι στὸν ἀγκώνα της γερτὸ καὶ τὴν παλάμη πάνω στὸ φλουρί της Πάνω στὴν πρωινή του θαλπωρὴ ὅταν σιγὰ σιγὰ σὰν τὸν κλέφτη, Ἀπὸ τὸ παραθύρι τῆς ἄνοιξης μπαίνει ỏ αὐγερινὸς...
Combien je t'ai aimée moi seul peux le savoir Moi qui parfois t'ai effleurée avec les yeux des astres Étreinte avec la crinière de la lune pour danser avec toi Dans les champs de l'été parmi les chaumes arasés Et manger avec toi les trèfles moissonnés Immense et noire mer au col ceint de galets Aux cheveux de pierres multicolores. Πόσο πολὺ σὲ ἀγάπησα ἐγὼ μονάχα τὸ ξέρω Ἐγώ ποὺ κάποτε σ᾿ἄγγιξα μὲ τὰ μάτια τῆς πούλιας Καὶ μὲ τὴ χαίτη τοῦ φεγγαριοῦ σ᾿ἀγκάλιασσα καὶ χορέψαμε μὲς στοὺς καλοκαιριάτικους κάμπους Πάνω στὴ θερισμένη καλαμιὰ καὶ φάγαμε μαζὶ τὸ κομένο τριφύλλι Μαύρη μεγάλη θάλασσα μὲ τόσα...
Ne ris pas ne geins pas et ne te réjouis pas N'étreins pas en vain tes chaussures comme si tu plantais des platanes Ne deviens pas FATALITÉ Car l'aigle royal n'est ni tiroir enclos Ni larme de prunier ni sourire de nénuphar Ni gilet de colombe ni mandoline de sultan Ni vêture de soie pour l'encolure de la baleine L'aigle royal est dent marine déchiquetant les goélands Est taie de charpentier horloge de mendiant Enclume en feu parodiant des popesses Il est parentèle des Turcs fête des Australiens Il est repaire des Hongrois (...) Καὶ μὴ γελᾶς καὶ μὴν κλαῖς καὶ μὴ χαίρεσαι Μὴ σφίγγεις ἄδικα τὰ παπούτσια...