Dis, quand viendras-tu à Paris ? Dis, enfin le veux-tu ? et tout le temps qui passe, ne se rattrape guère...
Cette année, on a eu tellement de chance ! On a vu Savina Yannatou, Yota Negka, Alkinoos Ioannidis, Dimitra Galani, Haris Alexiou, et on a raté (parce qu'elle est passé à Orléans) Eleftheria Arvanitaki. Mais elle est venue. Pourquoi pas Socratis Malamas à Paris, au Théâtre de la Ville, par exemple ?
Quelle salle lui conviendrait le mieux ?
Il n'est ni bourgeois, ni bourgeois-bohème, ni in même s'il est une star en Grèce.
Il faudrait un troquet pour remplacer le téké. La Cigale ? Une tzitzikas pour l'indien ?
En attendant, écoutons sa chaude voix réchauffer nos cœurs en hiver (ici aux côtés d'Alkinoos Ioannidis et de Haris Alexiou en 2006):
Άσε τα ψέματα(Ase ta psemmata)
Κλείνω τα φώτα και κοιτάζω τις σκιές χίλια βουνά και θάλασσες βαθιές σπηλιές και ξέφωτα νεράιδες και γητειές ένα καμίνι με καταπίνει Ααα, τα ρούχα μου μυρίζουνε φωτιά – ε, ε, ε άσε τα ψέματα και βγες απ΄ τον τεκέ Άρχοντα σβήσε τα παλιά σου μυστικά άναψε σπίρτο να σε βρει καμιά αγκαλιά κόλπα κι αινίγματα μ΄ ανάβουν το μυαλό δεν έχω δρόμο κι ουρανό Έιιι! γεμάτο το δισάκι μου ψωμί τι, τι, τι.. τηλεπαιχνίδια κι ένα πλαστικό βιολί ωω, δεκάρα τσακιστή για το γαμπρό αα, πριν παντρευτείς να σε φιλήσω μια φορά Λέω παραμύθια να ξορκίσω το κακό να γίνουν όλα μαγικά μ΄ ένα χορό σκάλα μ΄ ανέβασες πριν πέσω χαμηλά τώρα γυρίζω στα παλιά Α.. παιχνίδι της γυναίκας τα φιλιά Αχ αχ αχ παιχνίδι μ΄ έκανε μια νόστιμη κυρά ωω, δεκάρα τσακιστή για το γαμπρό αα, πριν παντρευτείς να σε φιλήσω μια φορά
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Laisse les mensonges
J'éteins les lumières et regarde les ombres Des milliers de montagnes et des mers profondes des grottes et des fées, des sous-bois et des sorts un feu me dévore Ah ha, mes vêtements sentent le feu de bois – eh eh eh laisse les mensonges et sors du fumoir Prince, efface tes vieux secrets Gratte une allumette pour embraser une accolade tours et énigmes me montent à la cervelle je n'ai pas de route ni de ciel ehi ! Ma sacoche est pleine de pain et et et... de jeux videos et un violon en plastique Oh oh ! Je me fiche du marié Ah ah ! pour t'embrasser une fois avant que tu te maries Je raconte des histoires pour exorciser le mal pour que toute la magie devienne une danse tu m'as élevé sur la marche avant que j'en tombe maintenant je reviens au passé Ah... les baisers, jeu de la femme Ah Ah Ah une coquette a fait de moi un jouet Oh oh ! 10 centimes pour le marié Ah ah ! avant de te marier laisse-moi t'embrasser
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Traduction personnelle (autres propositions bienvenues, voir commentaires). Autre traduction disponible sur stixoi.info (projet homère) |
Les paroles et la musique sont de Socratis Malamas. Il avait créé cette chanson aux côtés de Mélina Kana (album Labyrinthos, 1996):
Cette lettre invite à ne plus geindre et vivre (Concert 2006) :
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Το γράμμα (To gramma)
Δε θέλω πια να σκέφτομαι τα ίδια και τα ίδια Σα να `ταν όλα ψέματα στάχτες κι αποκαΐδια Θέλω ανοιχτά παράθυρα να με χτυπάει αέρας Να ΄χω το νου μου αδειανό Να ΄χω και πρίμο τον καιρό Δε θέλω πια να μου μιλάς για όσα έχεις ζήσει Δε χάθηκε κι ο κόσμος πια το τζάμι αν ραγίσει Θέλω να `ρθεις και να με βρεις να κάτσεις να τα πούμε Πως νιώθουμε παράφορα Πως ζούμε έτσι αδιάφορα Δε θέλω να πικραίνεσαι τις Κυριακές τα βράδια Χωρίς αυτή τη σκοτεινιά τα χρόνια μένουν άδεια Θέλω να φύγεις να σωθείς να πάψεις να γκρινιάζεις Να ξεχαστείς στη διαδρομή ποιος ήσουν και πώς μοιάζεις Έτσι θα σ΄ αγαπώ πολύ και θα σε βλέπω λίγο Σα μια γυναίκα μακρινή Που αγάπησα πριν φύγω Δε θέλω να πικραίνεσαι τις Κυριακές τα βράδια Χωρίς αυτή τη σκοτεινιά τα χρόνια μένουν άδεια
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La lettre
Je ne veux plus ressasser encore et encore Comme si tout était mensonge cendres et braises Je veux que d'une fenêtre ouverte le vent me frappe Pour me vider l'esprit Pour mettre le temps de mon côté Je ne veux pas que tu me parles de tout ce que tu as vécu Ni du monde perdu au verre qui s’ébrèche Je veux que tu viennes me trouver, t'asseoir pour parler de ce que nous ressentons follement de ce que nous vivons naïvement Je ne veux pas que tu t'attristes les dimanches en soirée sans cette morosité les années demeurent vides Je veux que tu partes pour te libérer de cette aigreur pour oublier dans les sentiers qui tu étais et à quoi tu ressemblais Ainsi je t'aimerai fort et te verrai un peu comme une femme distante que j'aimais avant de partir Je ne veux pas que tu t'attristes les dimanches en soirée sans cette morosité les années demeurent vides
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Paroles et musique de Socratis Malamas
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Traduction personnelle (autres propositions bienvenues, voir commentaires).
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Photos : internet et montage personnel en tête d'article.
Vos commentaires et mes réponses paraîtront un peu tardivement, merci de patienter.
Les rubriques de ce blog visibles sur ordinateur ne le sont pas sur le téléphone mobile, les voici donc retranscrites ici: