Nikos Xylouris : Ils sont entrés dans la ville, les ennemis * Μπήκαν στην πόλη οι οχτροί
Les Grecs commémorent aujourd'hui la révolte des étudiants contre la dictature, en 1973.
Le chanteur crétois Nikos Xylouris (1936-1980) a participé à la Résistance contre la dictature (1967-1974). Il vint soutenir les étudiants révoltés le 17 novembre 1973 à l'Université.
Il interprète ici aux côtés de Maria Dimitriadi une chanson symbolique de la sournoiserie de la dictature et destinée à réveiller la révolte.
Μπήκαν στην πόλη οι οχτροί -ils sont entrés dans la ville, les ennemis.
Les paroles sont de Yorgos Kourtis -Γιώργος Σκούρτης
et la musique de Yannis Markopoulos -Γιάννης Μαρκόπουλος :
Ils sont entrés dans la ville, les ennemis Ils sont entrés dans la ville, les ennemis |
Μπήκαν στην πόλη οι οχτροί Μπήκαν στην πόλη οι οχτροί |
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Traduction personnelle * |
* Autres propositions très bienvenues (Traduction anglaise sur stoixoi)
Concert après la chute de la junte des colonels (1974)
Extrait video du film Τραγούδια της Φωτιάς , Les chants du feu (1974) de Nikos Koundouros.
Des photos du concert où se trouvaient tous les plus grands musiciens (avec Mikis Theodorakis en tête) qui ont et qui continuent aujourd'hui encore d'apporter une qualité exceptionnelle à la musique grecque :
Yannis Markopoulos, Melina Mercouri, Nikos Xylouris, Mariza Koch, Manos Loïzos
Mélina Mercouri et Nikos Xylouris
Liens/ Links
17 novembre 1973 : révolte étudiante contre la dictature * Πολυτεχνείο
Sur Nikos Xylouris :
Un article de Simone Le Baron
Wikipedia en grec et en anglais
Sur ce blog :
Et voilà, mon frère
La révolte étudiante de 1973
Les chants de feu de Nikos Koundouros
Manos Loïzos, Mikis Theodorakis : deux chansons contre la dictature
Sur Yannis Markopoulos : Wikipedia en grec et en anglais
Une autre video du concert de 1974 (Ne pleure pas sur la Grèce)
Les Loups de Reggiani semblent un peu faire écho à cette chanson.
La radio ZOUGLA suit (souvent en direct) les manifestations.
A lire :
L'appel de Mikis Theodorakis et de Manolis Glezos (extrait n°1)
L'appel de Mikis Theodorakis et de Manolis Glezos (extrait n°2)