• Le projet de solidarité avec la Grèce : de peuple à peuple

    Le projet de solidarité avec la Grèce : de peuple à peuple

    Tuer économiquement la Grèce est considéré comme "naturel" par un certain nombre d'escrocs. Pour soutenir les Grecs, il existe des mouvements de solidarité comme celui de peuple à peuple.

    « De peuple à peuple vise à collecter des fonds manifestant de façon spectaculaire la solidarité des peuples français et européens avec la Grèce dans un moment critique. Nous visons deux objectifs : financer les actions de solidarité sociale de terrain en Grèce qui sont fédérées par la plate-forme Solidarity4all et garantir que leur mise en œuvre ne sera pas compromise par un étranglement financier de la Grèce; créer un effet politique important en démontrant que les peuples sont plus généreux et plus inventifs que les gouvernements qui agissent pour le bénéfice des seuls rentiers. Sophie Wahnich et Marie Cosnay vous présentent la campagne dans les deux vidéos qui suivent. Pour en savoir plus visionnez la vidéo de présentation du projet par Philippe AIgrain sur le  site : kisskissbankbank.com

     

    Le coût social et humain des politiques d'austérité qui ont été imposées à la Grèce dans le cadre de la gestion de la dette (qu'elles n'ont fait qu'augmenter) est abyssal. Les lecteurs anglophones pourront en obtenir un tableau détaillé et effrayant en lisant le récent rapport de notre partenaire Solidarity4all. Quelques chiffres pour en donner l'idée : 274% d'augmentation du chômage depuis 2009, une réduction de 30% du revenu des ménages (45% pour les retraites), une augmentation immense de la pauvreté. Et cela pendant que 505 grecs (0,005% de la population) possédaient 60 milliards d'euros en 2013, 10 milliards de plus qu'en 2012. Il ne s'agit pas seulement d'emploi et de niveau de vie : le système de santé est dévasté, l'éducation et la culture sont privées de ressources vitales, le nombre de suicides a augmenté de 43% en 4 ans et la taux de dépressions a quadruplé. Six cent mille à un million d'immigrants et réfugiés en Grèce vivent des conditions de plus en plus précaires. Même si les persécutions par les néo-nazis d'Aube dorée se sont atténuées depuis l'arrestation de nombre de leurs dirigeants, les récents événements au centre de détention d'Amygdaleza montrent à quelles situations terribles les migrants doivent faire hélas, comme hélas dans d'autres pays (...)

    Les 300 000 € constituant l'objectif minimal de financement seront utilisés sur une période de deux ans pour renforcer les actions existantes de Solidarity4all en multipliant les structures soutenues, en accompagnant leur développement, en travaillant à une meilleure couverture géographique de l'ensemble du pays en fonction des besoins et en ouvrant de nouvelles perspectives, dans des domaines encore peu développés (...) »

    Lisez la suite sur le site de KissKissBankBank.

     

    Si la somme de 300 000 euros n'est pas atteinte le 4 avril, les contributeurs seront remboursés et orientés directement vers l'association grecque αλληλεγγύη για όλους (solidarity4all) - solidarité pour tous. En cliquant, certains d'entre vous auront la déception de voir que la traduction anglaise ne fonctionne pas.

    Après la réunion du 31 mars à la Fondation hellénique sur la campagne "de peuple à peuple" on se demande vraiment si tous les moyens ont été utilisés pour rendre cette campagne visible par tous. J'ai moi-même été alertée uniquement par mail de cette réunion et de l'existence de cette campagne.
    Les organismes philhellènes comme Phonie-graphie n'ont fait aucun écho de cette campagne (sont-ils au courant ?), mais des informations sur le sujet auraient été glissées dans L'Humanité, mediapart, Regards, Le nouvel obs et Rue 89, avec des effets, certes, mais faibles, ce qui prouve que la campagne a été trop molle. Le Monde et Libération n'ont donné aucun écho, vraisemblablement pour des raisons politiques.
    Costa Gavras était à la réunion. Il est connu. Il connaît des gens connus. Expliquez-moi pourquoi il ne s'en sert pas ? Je n'ai pas pensé pendant cette réunion à réagir et poser la question parce que j'étais trop enthousiasmée sur le moment par les explications et le discours de Gabriel Colletis. À l'exception de ce dernier, finalement, j'étais un peu frustrée par cette réunion.

    Tout cela est enrageant. Peut-on se permettre de faire juste un petit coup par là, comme ça en passant, pendant que les Grecs crèvent ?
    Vanish : disparaître ?

     

     Image en tête d'article : montage personnel

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  • Commentaires

    1
    Samedi 4 Avril 2015 à 14:58

    J'ai essayé de partager sur Facebook mais cela n'a pas marché. Important de faire circuler et l'image est si jolie:

    2
    Samedi 4 Avril 2015 à 17:20

    Merci. Je crois que cette plateforme est difficile, la preuve, on clique et on n'a rien... Je galère beaucoup ici (comme sur mon montage que vous appréciez, merci !).

    Réessayez, j'ai vu apparaître quand même une fenêtre de facebook...

    Le projet se termine aujourd'hui. Il faut consulter ici pour avoir des nouvelles :

    http://www.interdemos.net/que-va-t-il-se-passer-le-samedi-4-avril-a-1447/

     

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