• Crise grecque ? Regardons-nous ! * Κρίση ; Τίποτα δεν πάει χαμένο.

      coeurquibat Mais c'est leur coeur que j'entends !*

     

     

     

     

    Les Grecs souffrent parce que les prix ont grimpé, ils ne peuvent plus consommer comme avant. Allez les voir, ils ont des richesses non quantifiables.

    En France, on souffre en crânant. En France, c'est le sourire qui coûte très cher. On travaille mal car le travail est mal vécu, dévalorisé par la défiance. On fait mine d'ignorer ce mal au travail, on ignore les vrais problèmes, on fait l'autruche, on crâne à nouveau (vanità di vanità tutto è vanità) et tout pourrit car crâner est une solution en soi.

     

    Greek Crisis ? Watch (out) ourselves !

    Greeks suffer because prices have risen, they can not eat like before. Go to see them, they have resources which are not quantifiable.

    In France, we suffer while we show off. In France, it's the smile which is very expensive. We work badly because the work is badly lived, devalued by distrust. We pretend to ignore the evil at work, ignoring the real problems, we do like the ostrich (head in the floor), we show off again (vanità di vanità, tutto è vanità) and everything is rotting because showing off is a solution in itself.

    Le sourire (sincère, altruiste) coûte très cher en France. On a oublié que cela donnait du baume à l'âme. La sincérité, l'honnêteté sont hors de prix. Et chacun semble vivre avec le mépris de ces rapports là, comme si être tendre et gentil était une faiblesse, une niaiserie. Or, on parle sans arrêt du harcèlement moral au travail, du dénigrement du travail, finalement, d'une nouvelle forme d'esclavage par la suppression du lien affectif qui existe avec le travail. On veut se persuader que ce lien n'existe pas, que l'affection et le travail sont séparés et le bourgeois de dire que l'affectivité nuit au travail.   The smile (sincere, altruistic) is very expensive in France. We forgot that it gives the balm to the soul. Sincerity, honesty are expensive. And everyone seems to live with the scorn of those qualities, as if being nice and tender was weakness, foolishness. Now, we talk constantly of bullying at work, the denigration of work, finally, a new form of slavery by the abolition of the emotional bond that exists with the work. We convinced ourselves that this link doesn't exist, that affection and work are separated and the bourgeois lock emotions at work as if it led bad work. 

    Et j'ai rencontré des Grecs qui croient toujours que Paris est la ville de l'amour (certain(e)s vont jusqu'à y acheter un appartement -pour faire le nid de leur couple– merci de nous promettre de nous apporter du soleil, mais... va donc à Constantinople, tu y seras plus heureuse ! Là-bas au moins, les hommes rient avec les mouettes et les amoureux).

     

    And I met Greeks who still believe that Paris is the city of love (some go so far that they buy an apartment for the couple's nest - thank you to promise to bring us the sun, ... but please, go to Constantinople, you'll be happier! There, at least, men are laughing with the seagulls and the lovers).

    Non, Paris, c'est la ville du sexe parce que le fric a tout terni. Quand un bobo achète dans les quartiers folklos, il donne une plus-value au commerçant de son quartier qui devient à son tour assoiffé de fric. Et l'amour, face aux crâneurs, se barre, il fait rapidement ses bagages.

    Le fric attire le sexe, pas l'amour.

     

    No, Paris is only the city of sex, because money has tarnished it all. When a bohemian-bourgeois buys in the a folkloric neighborhood, it gives added value to the merchant there, whom, in return, becomes thirsty for money. And love, facing arrogance, flies, he quickly packs up his bags.

    Money attracts sex, not love.

    A Paris, on dit simplement qu'il ne faut faire confiance en personne et que les gens sont tous des voleurs, des escrocs, des menteurs. La porte est fermée entre nous. Merci aux préjugés. Le cynisme, la méchanceté et la brutalité sont en vogue, colportés par une partie de la classe bourgeoise (et relayés par certains gosses des banlieues qui ont pour seul objectif de « se faire du fric »), cette bourgeoisie qui s'enrichit indûment, celle qui s'auto-reproduit en sélectionnant in vitro ses semblables. Pour ceux-là, il vaut donc mieux dire que tous les hommes sont comme eux : vides, d'une grande pauvreté morale, inhumains. Le cynisme, la méchanceté et la brutalité, c'est la marque de la force, de l'affirmation de soi, et même de l'intelligence... pour ceux qui sont impuissants à comprendre et à agir ! On s'accroche aux branches du cynisme pour paraître moins stupide. Et le petit chef s'identifie au cadre imbécile... Bestial.

    On se plaît à dire quand on est intello, que l'homme est fait de méchanceté et qu'il faut l'accepter sans aigreur, comme un vrai surhomme à la Nietzsche. Un mauvais perroquet de Nietzsche. Certains se forcent à être aimables et généreux parce que chacun sait que c'est la marque de la sérénité. Mimer la force tranquille sans jamais la ressentir. C'est forcé et ça se voit, même avec la technique. Le masque est fissuré par l'angoisse du bien-paraître, par la vanité, la voix est laide, elle joue faux, elle ne chante pas.

    J'ai rencontré des hommes forts en Grèce, des femmes puissantes par leur gentillesse et leur prévenance, leur attention pour l'autre, sans attente d'un retour. Non, ce n'est pas la religion ni le commerce qui leur ordonne, c'est parce qu'il savent qu'ils sont déjà riches quand ils sont sincèrement doux et gentils : ils partagent leur bonheur. Ils n'en sont pas forcément conscients à cause de leurs difficultés économiques, à cause de leur humilité et de leur tendance à se sous-estimer. Pourtant, rien n'est perdu pour eux. Surtout pas une marque d'affection. Rien n'est jamais perdu (traduction ici). Les Grecs sont tendres, dans leurs relations humaines et même dans leur travail.

     

    In Paris, we simply say that we must trust nobody and that people are all thieves, crooks, liars. The door is closed between us. Thanks to prejudices. The cynicism, cruelty and brutality are fashionable, peddled by some of the bourgeois (and relayed by some kids from the poor suburbs whose only goal is to make money), this bourgeoisie unduly enriched, which is self-selecting in vitro to reproduce his fellows. For them, it is better to say that all men are like them : empty, with a great moral poverty, inhuman. The cynicism, cruelty and brutality, is the mark of strength, of assertiveness, and even of intelligency... for those who are powerless to understand and act ! They cling to the branches of cynicism to appear less stupid. And the little chief identifies with the idiot leader... Bestial.

    They like to say, when one is intellectual, that man is made of evil and must accept it without bitterness, like the true superman of Nietzsche. A bad parrot of Nietzsche. Some force themselves to be kind and generous because everyone knows that it is the mark of serenity. Mimicking the quiet strength and never feel it. It's forced and it shows, even with the technique. The mask is cracked by the anguish of well-published, vanity, the voice is ugly, it is false, it does not sing.

    I met strong men in Greece, powerful women by their kindness and thoughtfulness, their attention to another without expectation of return. No, this is not religion or trade which orders them to act like this, it's because they know they are already rich when they are genuinely kind and gentle : they share their happiness. They are not necessarily aware of it because of their economic difficulties, because of their humility and their tendency to underestimate themselves. However, nothing is lost for them. No sign of affection is lost. Nothing is ever lost (translation here). The Greeks are soft in their relationships and even in their work.

    Comment font les Grecs pour être si gentils et confiants ?

    Quand ils se font avoir, ils gueulent. C'est tout. Mais ils font confiance a priori, ils n'anticipent pas vraiment la malveillance puisqu'ils sont eux-mêmes bienveillants, ou quand ils l'anticipent par expérience, ils l'appréhendent de suite avec gentillesse par quelques petits tours de magie relationnels (on appelle cela la diplomatie). Sinon, dès qu'ils s'aperçoivent trop tard qu'ils ont été floués, trahis, ils gueulent. Ils ne se vengent pas (ou très rarement) parce qu'ils sont fatalistes.

    Ils ne se vengent pas : ils gueulent ! C'est tout ! Pas de macération viscérale, la vie est trop courte et trop ouverte aux plaisirs pour s'encombrer de haine. Et personne ne viendra dire qu'ils sont malades quand ils se révoltent.

    Le mal est une chose très secondaire dans leur vie. Le plaisir un quotidien. Et s'ils souffrent de la crise, ils savent oublier en chantant, en étant prévenant les uns avec les autres, en s'aimant, d'une humanité complice, en se laissant bercer par le temps et le soleil : une juste sieste pour assoupir le mal. Parfois, les Africains sont comme ça aussi. De moins en moins parce que beaucoup rentrent dans le jeu de la satisfaction affective par la satisfaction matérielle.

    Aucun bien matériel ne remplace l'affection humaine. Aucun. D'où vient donc cette croyance ?

    Pour les lunettes noires, la fille et la bagnole (cliché du nouveau mangas, après le komboloi), c'est un jeu. Peut-être que certains y croient mais tous en rigolent.

    L'humour. Tant qu'ils riront, tant qu'ils chanteront... la crise ne sera qu'économique. Tant qu'ils prendront soin de leurs vieux, ces vieux - piliers de tendresse, ils préserveront leurs trésors, l'amour*.

     

    How do Greeks do to be so nice and confident?

    When they are misled, they yell. That's it. But they trust in advance, they really do not anticipate the malice because they are themselves trusty, or, when they anticipate from experience, they apprehend immediately with nice little relational tricks (we call it diplomacy). Otherwise, once they realize too late that they have been cheated, betrayed, they yell. They don't take their revenge (or very rarely) because they are fatalistic.

    They don't take their revenge : they yell! That's all! No visceral maceration, life is too short and too open to the pleasures to lose time by hating. And nobody will say they are sick when they rebel.

    Evil is a very secondary thing in their lives. The pleasure is in every day. And if they suffer from the crisis, they know how to forget it by singing, by being attentive to each other in loving, with human accomplice, lulled by the time and the sun : just a little nap to make the evil sleep. Sometimes, the Africans are like that too. Fewer and fewer because many fall into the game of getting emotional satisfaction by material satisfaction.

    Material can't ever be a substitute for human affection. Ever. So where does this belief come from ?

    For sunglasses, the girl and the car (cliche of the new mangas, after komboloi), it is a game. Maybe some believe it but everybody laughs at it.

    Humor. Since they laugh, since they sing ... the crisis will remain only an economic crisis. Until they take care of their old people, these old people- pillars of tenderness, they preserve their treasures, love*.

         
     

    Ils aiment leur travail, ils aiment travailler. Avec cohérence, logique, même s'il n'y paraît pas toujours. Ils aiment montrer qu'ils font bien leur travail, d'une manière humble et convaincue, digne. Ce n'est pas du flan. Ils se remettent en question, se corrigent si leur service ne satisfait pas. Ce n'est pas du vent, comme on voit parfois en France des gens crâner avec arrogance, prendre des grands airs et mépriser leur voisin... Pas besoin d'écraser l'autre pour se valoriser ici. Ni besoin de fausse humilité. Être juste digne : « je sais ce que je vaux, même si je ne suis pas reconnu. Et si j'échoue, je recommence ou je laisse car on ne peut pas tout réussir » sans peur de l'échec - et non pas : « Je sais tout, je peux tout, je veux qu'on me reconnaisse à tout prix » qui montre qu'on est sur une pente « wanna be » et les objectifs ne sont jamais atteints. Les Grecs ne se fixent pas non plus des objectifs irréalisables pour crâner.

    Les Grecs ne sont pas des mendiants. Ils sont autonomes tout en étant solidaires les uns des autres. Ils sont indépendants tout en restant soudés les uns aux autres.

     

    They love their work, they enjoy working. With coherence, logic, even if it doesn't always seem to be. They like to show that they are doing their job properly, with humility and conviction, dignity. This is not fake. They challenge, correct themselves if their service fails. This is not wind, as sometimes people do in France with arrogance, takingpause and despising their neighbor... No need to crush each other to develop here. Neither you need false humility. You just have to be aware of your capacity "I know I'm worthy, although I'm not acknowledged. And if I fail, I start again or I give up because we can not achieve everything " without fear of failure - and not:" I know everything, I can do everything, I absolutelywant to be acknowledged " that shows you are on a slope of "wanna be" and the goals are never achieved. Greeks don't set unrealistic goals to swagger.

    Greeks are not beggars. They are autonomous while being supportive of each other. They are independent but still stick together.

    Il faut une sacrée maturité à un peuple pour en arriver là.
    Et beaucoup de tendresse.
      It takes maturity to a holy people to get there. And a lot of tenderness.
              
    * (Le diable: ) Mais c'est leur coeur que j'entends ? Leur coeur qui bat! qui ne cesse de battre! qui bat [il frappe la statue]... qui bat! qui bat!
    (Prévert/ Les visiteurs du soir -1942- de M. Carné)
      *  (Evil:) But... I am hearing their heart ? Their beating  heart! Remaining beating ! [he beats the statue] beating! beating!
    (Prévert/ The devils's envoys -1942- by M. Carné)
         

    Charles Aznavour (2004) : Emmenez-moi
                                              Take me along
    Video : marine1373

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 27 Août 2010 à 22:28
    lizagrèce

    On sent que tu en as gros sur la patate d'être revenue  (ou en train de ...) sur Paris.

    Ce que tu dis des Grecs est pour moi très émouvant . je souffre tant de cette fausse image que l'on véhicule sur eux qui ne le méritent pas. 

    Oui c'est un peuple joyeux et la "crise" n'entame pas leur bonne humeur, malgré les soucis pour faire face aux difficultés ;

    Non ! personne ne leur enlèvera l'espoir !

    Merci pour ce texte . Merci pour eux, pour cette patrie qui m'a accueillie et que j'aime tendrement.

     

     

    2
    Vendredi 27 Août 2010 à 22:38
    Dornac

    Oui tu as très bien compris : j'ai encore du mal à atterrir.

    Le temps est vraiment dégueulasse à Paris.

    Merci et re-merci pour votre acceuil dans votre maison.

    3
    Vendredi 27 Août 2010 à 23:21
    lizagrèce

    Ça a été un vrai plaisir de vous recevoir toi et ta mère . Très sincèrement. Courage pour la rentrée. Je t'embrasse et pense à toi

    4
    Samedi 28 Août 2010 à 09:59
    Dornac

    Merci beaucoup. Bises.

    5
    Mardi 31 Août 2010 à 11:04
    Dornac

    Quand je reviens de Grèce, une fois arrivée à Paris-la-grise, je me sens comme un chat mouillé. Cette année, je me suis sentie comme un chat empoubellé.

    Venceremos.

    Merci cri-cri. bises.

    6
    Lundi 4 Octobre 2010 à 19:25
    BENICHOU

    Commentaire tardif.

    Parfois un grand coup de gueule est salutaire!

    Bien avec toi.

    Amicalement.

    zil.

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    7
    Lundi 4 Octobre 2010 à 20:29
    Dornac

    Merci Zil. 

    Je me suis relue aujourd'hui et je trouve que j'ai un peu (beaucoup) poussé le bouchon, tout ça est très caricatural, trivial et surtout mal écrit (que de redondances!). Mais c'est amusant de constater a posteriori à quel point je ne supporte pas de revenir à Paris après avoir été en Grèce pendant plusieurs semaines. Une autre nature.

    Ma vie à Paris n'est finalement pas si désespérante, du moins pas pour la rentrée de cette année.

    A bientôt.

    8
    Lundi 29 Août 2011 à 16:45
    Dornac

    Malheureusement la culture ne rend pas forcément intelligent. Ces propos sont choquants par leur ignorance du terrain et du fonctionnement économique (la crise vient des jeux d'argent, elle a été D'ABORD financière). Quant aux pseudos chiffres de rentabilité, j'aimerais bien les voir, voir aussi quelles sont les références de calcul. La plupart des données économiques sont faussées par les intentions et n'ont donc plus rien de scientifique.  Quant à la rentrée de la Grèce dans la zone euro, tout le monde sait aujourd'hui que c'est Goldman Sachs (banquier américain) qui a permis que cela se produise par des pratiques qui sont considérées aujourd'hui comme malsaines. Les Grecs (comme tous les Européens, d'ailleurs) ont souffert de la montée brutale des prix à la consommation consécutive à l'entrée dans l'euro. Voir l'article du NPA (mouvement de gauche, certes, mais bien informé : ils sont des références et des sources documentaires solides).

    Et puis, moi je gagne peu, mais je m'en fous de payer pour les Grecs. Par contre, payer pour les faillites bancaires (ce qui est plus proche de la réalité), ça me pose vraiment un problème!

    Pour couronner le tout, je vous propose d'aller voir cette video américaine (le point de vue de l'économiste Max Keiser). Va-t-on dire (à nouveau) que les Français sont des feignants ?

    9
    cri cri
    Jeudi 18 Avril 2013 à 09:43
    cri cri

    Coucou

    C'est dur  on le sent mais accroche toi ,tu as raison de penser qu'on a  perdu  quelques valeurs dans notre "douce France" alors tiens bon ,venceremos

    Trés beau ce rappel à la dernière image des" visiteurs du soir" que l'on ne peut oublier

    10
    FANNY
    Jeudi 18 Avril 2013 à 09:43
    FANNY

    Je viens de lire ton article, avec une annee de ....decalage et j'en suis emue! J'avais besoin de lire cela apres avoir recu cela , d'une Francaise cultivee:

    ""Comme tous les français, je suis absolument furieuse que la France s’endette un peu plus pour aider la Grèce alors que nous subissons aussi la crise économique.Tous les médias français et étrangers sont d’accord pour dire que si les grecs travaillaient un peu plus (sais tu que vous détenez le taux de rentabilité horaire au travail le plus bas de toute l’Europe de l’Ouest et du Sud ! ) et déclaraient leurs impôts normalement comme nous le faisons ici, la Grèce ne serait pas au bord de la faillite. Et donner de l’argent ne changera RIEN tant que les mentalités ne changeront pas ! et changer de gouvernement non plus. D’ailleurs dans l’article de ce matin, le journaliste rappelait que la France n’est pas « chaude » pour accueillir des grecs avec leur réputation de très peu travailler. C’est vraiment triste comme situation mais nous avons à la tête de l’Europe des politiciens complètement incompétents qui n’auraient jamais du accepter la Grèce dans la zone Euro. Et je peux t’assurer que les français, surtout les milieux modestes, ne comprennent pas pourquoi il faut qu’ils travaillent plus pour aider un peu les grecs qui ne veut pas plus travailler pour s’en sortir ! En tout cas j’espère que tu acceptes ma franchise et que tu ne souffres pas trop de cette situation.""...........................

    Merci Dornac de FANNY, au nom de tous les Grecs :-)

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