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Les enfants de Nikos Economopoulos * Νίκος Οικονομόπουλος
Le photographe grec Nikos Economopoulos (Νίκος Οικονομόπουλος) est né en 1953 à Kalamata (pointe sud du Péloponnèse) et travaille pour l'agence Magnum. Il a exposé près de Paris à la maison de la photographie Robert Doisneau de Gentilly de décembre 2009 à avril 2010.
Un certain nombre de ces photos sont issues de son ouvrage Balkans (Βαλκάνια/In the Balkans) :
Liens / Links
Nikos Economopoulos, agence Magnum
Nikos Ekonomopoulos (wikipedia)
Galerie
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Tags : Nikos Economou, photographe grec, photographie grecque, greek photography, greek photographer, ελληνική φωτογραφία
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Commentaires
C'est vrai, je n'ai pas donné de précisions sur l'origine des photos (le livre, c'est Balkans -je vais l'ajouter-). Il a photographié les Gitans dans toute la péninsule des balkans, pas seulement en Grèce.
Les Grecs râlent, donnent l'impression parfois d'être racistes, mais au final intègrent, ou tolèrent s'ils n'intègrent pas, les étrangers mieux qu'ailleurs, je crois; tout cela dans une ambiance de "débrouille".
A propos de mon dernier commentaire sur l'accueil des étrangers par les Grecs, un article du Monde du 25 novembre vient me crontredire. Il parle de ces groupes de sympathisants d'extrème-droite qui font la chasse à l'Afghan dans un ou deux quartiers d'Athènes, comme si c'était un phénomène nouveau et important (il n'en est pas moins grave, c'est vrai).
Bien entendu, aucune mise en perspective n'est donnée (un petit rappel sur les groupes néo-nazis en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France et sur leurs agissements devait être considéré comme hors-sujet mais aurait aidé à relativiser). Pas de chiffres comparatifs sur la violence en Europe. On focalise sur la Grèce comme si elle devenait tout-à-coup un monstre de pauvreté et de violence, on stigmatise, encore... et on s'étonne que les marchés financiers n'aient plus confiance, que les touristes ne viennent plus. La faute à qui?
Personnellement, je me sens -et je suis- bien plus en sécurité en Grèce qu'à Paris (oui... je ne suis pas afghane et je suis touriste non résidente de classe moyenne et non pauvre, je sais, mais quand même, je suis plus en sécurité en Grèce !)Un autre article du Monde rappelle la montée de la violence en France. Dommage que ces informations ne soient pas rappelées systématiquement (une référence suffirait) pour éviter de démolir la Grèce.
Quelques notes sur l'article du Monde de Jean-Pierre Tuquoi, envoyé spécial à Athènes :
Il emploie le mot "fichu" pour désigner ce qu'en France on appelle "voile islamique", je cite : (...) une jeune fille explique qu'elle n'ose plus descendre dans la rue depuis qu'un inconnu lui a arraché le fichu qu'elle portait sur la tête.
En France, l'affaire n'aurait pas été relatée, ou si elle l'avait été, on aurait pris le ton laïc pour dire : un inconnu lui a arraché son voile islamique. Je ne dis pas que c'est mieux, simplement, en disant "fichu", on feint l'atteinte à la coquetterie d'une jeune fille, la violence ici devient gratuite, on oublie qu'il s'agit de religion, de sexisme religieux, etc.
Il parle également de la pollution du centre-ville d'Athènes (pas de chiffre) qui entrainerait la fuite de la bourgeoisie. L'éternelle pollution à Athènes, cliché ô combien relayé ! A Paris, on respire si bien, surtout rue des Saint-Pères (6e arrondissement)... Peut-être sommes-nous plus bouchés?
Le journaliste relaie un témoignage où une femme grecque, -semble-t-il, à moins que ce ne soit par alliance-, Ketty Kehylylou dit : Il y a vraiment des pogroms à Athènes. Là, c'est grave ! C'est grave de faire le relai de ce genre d'exagération (les pogroms conduisaient à des assassinats): il faut retourner dans le dictionnaire et dans l'histoire pour rappeler ce qu'étaient les pogroms! Ce n'est pas parce que les Grecs sont alarmistes qu'il faut les suivre. N'oublions pas où nous vivons : dans un pays où l'on a institutionnalisé la discrimination par l'expulsion des Roms!Autres références sur le populisme et la montée de l'extrème-droite en Europe :
En réalité, la violence face à l'immigration clandestine est plus importante du côté de la police, comme semble le décrire cet article de presseurop.eu.
En plus, la solidarité européenne ne joue absolument pas et certains réfugiés sont renvoyés en Grèce... comme la Grèce ne gère plus l'immigration, l'Autriche a décidé de ne plus renvoyer les Afghans en Grèce : (...)la décision de la Cour constitutionnelle autrichienne de stopper le renvoi vers la Grèce d'une famille de réfugiés afghans. La Grèce qui est dépassée et n'arrive plus à traiter les demandes d'asile ne peut plus être considérée comme un "pays tiers sûr“, a jugé la Cour.) C'est très bizarre ce genre de réflexions quand même ! Comme si c'était juste de les renvoyer en Grèce (avant la débâcle)! Eh oui, la Grèce est le pays natal des Afghans, c'est là qu'ils poussent et d'où ils s'expatrient... c'est la nouvelle diaspora grecque! On sent le ton péremptoire et légèrement méprisant dans ce ne peut plus être considéré comme un "pays tiers sûr", quel culot !
Je dirais même plus : un rapport de la Commission contre le racisme du Conseil de l’Europe signale un recrudescence de la violence raciale en Europe.
Dans le rapport, elle se dit préoccupée par les conséquences de la crise économique pour les groupes vulnérables – surtout l’augmentation du chômage et la réduction des services sociaux.
Tant pis pour eux puisqu'il faut se serrer la ceinture en réduisant les effectifs de la Fonction Publique. A moins que des entreprises privées souhaitent faire du social (non rentable).
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Il a photographié des enfants ... mais pas n'importe lesquels. Il est si rare de voir des artistes s'intéresser à la communauté tzigane, très nombreuse ici pourtant, que le fait mérite d'être souligné. D'ailleurs si les artistes ne se préoccupen t guère des tziganes, les autres personnes non plus. Ceci étant, on ne les expulse pas. Ils vivent comme ils peuvent et c'est tout. Qu'ils soient grecs ou venus d'ailleurs.