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Changez tout * Les indignés grecs Αγανακτισμένοι 15/06/2011
Michel Jonasz : Changez toutMercredi 15 juin 2011 : Grève générale en Grèce contre les mesures prises par les barbus du libéralisme.
Ces spéculateurs qui empochent grâce à la crise, les paris financiers contre la Grèce... explications :M'enfin, comment en est-on arrivé là ?Réponse de Carmen Maria Vega : Qu'est-ce qu'ils sont consVideo : jolysable
Une chanson de Matthieu Côte
Aucun ne viendra nous saigner, qu'est-ce qu'ils sont cons ces pauvres !Place Syntagma (devant le Parlement) à Athènes, les indignés grecs ne fléchissent pas.Voir aussi :Cet article prolonge ceux de Liza, de kafeneio et d'Amartia.
*Un documentaire grec avec des sous-titres français, à voir absolument (merci beaucoup à Pascal pour l'information), La gouvernance par la dette. Avec la notion de "dette odieuse" certains économistes considèrent que la dette grecque ne doit pas être remboursée : il faut se battre.Le documentaire peut être vu sur ce blog
Point de vue des chercheurs sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot
Ces fortunes du CAC 40 qui se bâtissent sur le dos des contribuablesLa Tribune- Pourquoi la BCE est opposée à toute restructuration de la dette grecque : « Si la Grèce devait restructurer la moitié de sa dette, un niveau où elle redeviendrait soutenable, la BCE pourrait subir entre 44,5 milliards et 65,8 milliards d'euros de pertes sur les obligations et les titres en collatéral des banques grecques qu'elle détient ».Rue 89 : analyses sur les cacochymes de la finance.Agora vox - Démasqués : les médias censurent les "indignés" grecs
Face aux dérives de la représentativité, qui sont d'ailleurs existantes dans toutes les "démocraties" au monde, les grecs revendiquent une réelle démocratie, sur le modèle du mouvement du 15 mai en Espagne, où par ailleurs le mouvement est encore très important et fait un gros travail de fond sur la légitimité de nos systèmes politiques.
Suivons-les ....Agoravox ajoute :Il y a donc fort à parier que la censure et la désinformation médiatique qui sévit en France et dans toutes les "démocraties" du monde ne disparaîtront pas. En effet, le sort de toutes les oligarchies sont liées, par similitude avec l'unicité de l'intérêt des peuples : la liberté et la démocratie, la vraie.Un article dans le Monde diplomatique (juillet 2011) d'Athanase Koutsis. L'auteur décrit la composition de cette foule, son indépendance à l'égard des partis politiques, les provocations policières qui infiltrent le mouvement («Ils ont même détecté un « casse-tout » qui avait sur lui sa carte de policier, prouvant la relation intime entre les deux, alors que la police était déterminée à envahir la place, sous le prétexte habituel des bachali ["casse-tout"].»), ainsi que la panique gouvernementale qui a suivi le mouvement du 15 juin.
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Commentaires
Merci de ton soutien ! D'autant que la campagne "anti-grecque " redémarre de pplus belle en France dans les médias ... C'est exaspérant !!!
Une aide véritable serait de travailler avec eux : faire venir plus d'artistes grecs en France, importer leurs productions ("Achetez, achetez, achetez"). A moins de changer tout: les aristocrates à la lanterne.
Je rappelle à ceux qui profitent de n'importe quelle occasion (cet article, entre autres) pour faire de la pub, qu'ils verront leurs commentaires supprimés automatiquement.
Allez, on va se faire plaisir :
un petit collage très artisanal (désolé, je n'ai pas tous les outils technologiques) :
1790 / 1826 / 1830
Ah !
Ah ! Ah !Mais le pappous a quelque chose de très pittoresque qui ne serait peut-être pas aussi vif sans cette voix, non ?
Du coup, je me sens quand même obligée de rappeler que la lanterne est le lieu où l'on pendait les contre-révolutionnaires (information pour les profanes et en cas de trou de mémoire).
Wikipedia : À l'angle de la rue de Grève et de la rue de la Vannerie, au-dessus d'une boutique d'épicier, se trouvait une branche de fer, la lanterne qu'elle soutenait autrefois ayant disparu. Ce fut à cet endroit que les émeutiers amenèrent pour les pendre un espion du gouverneur de la Bastille, Joseph Foullon de Doué, l'adjoint au ministère de la Guerre qui fut accusé d'avoir voulu affamer les Parisiens, et le boulanger François. Bientôt, pour faire connaître aux contre-révolutionnaires le sort qui leur était réservé, on criera, on chantera : « Les aristocrates à la lanterne ! »
Oui. Ca ne donne pas envie d'envoyer les "aristocrates" à la lanterne. Ce serait une récompense.
Merci beaucoup.
Je ne connaissais pas cette "clause" de "dette odieuse" et je ne savais que quelques économistes se positionnaient contre le remboursement de la dette de manière aussi ferme.
C'est donc une video qu'il faut absolument avoir vu, surtout quand on n'a qu'une idée trop vague du fonctionnement de l'économie.J'ai eu l'impression que finalement, les sciences économiques fonctionnent aujourd'hui un peu comme le droit : on ne change pas le droit, ses structures sont maintenues, mais les avocats, les juristes travaillent pour le faire évoluer vers une direction ou une autre. Rien à voir avec le fonctionnement des sciences exactes. Le droit et l'économie n'évoluent qu'au gré des pressions.
13PascalJeudi 18 Avril 2013 à 09:3814PascalJeudi 18 Avril 2013 à 09:3815PascalJeudi 18 Avril 2013 à 09:3816PascalJeudi 18 Avril 2013 à 09:38Je viens de trouver une version sous-titrée (il faut activer les sous-titres) de "Debtocracy"(ΧΡΕΟΚΡΑΤΙΑ) documentaire grec de 2011 -titre français "la gouvernance par la dette". Je ne l'ai pas encore regardé, mais cela ne saurait tarder
17PascalJeudi 18 Avril 2013 à 09:38
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On va tous les soirs soutenir les agaktismeni de Nafplio. c'est moins spectaculaire, mais très instructif.