• Alkinoos Ioannidis à Paris le 1er juin

  • Commentaires

    1
    Celeos
    Dimanche 29 Mai 2016 à 22:17
    A ne pas rater: je l'ai vu à Athènes à l'automne dernier: grand musicien et chanteur, très beaux textes, un Grec comme je les aime !
      • Dimanche 29 Mai 2016 à 22:23

        Et pas imbu de lui-même... un élément de sa force !

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    2
    FANNY
    Lundi 30 Mai 2016 à 15:16

    Suis d'accord !!!!!!!!!!!!!!!!

      • Jeudi 2 Juin 2016 à 16:57

        Vais-je t'étonner en disant que le concert était magnifique et très très émouvant ?

        Les jeunes grecs ont crié leur amour beaucoup plus fort que la première fois qu'il était venu, et il l'a compris.
        Ils l'ont crié tellement fort, qu'il a fait un rappel de 45 minutes .

        Mais les Français, à part quelques uns, comme moi, aussi enthousiastes que les Grecs, les Français ne sont pas encore assez nombreux.
        En France, si tu ne passes pas à Radio France, tu n'as aucune chance d'être connu. Mais Radio France ne consacre pas grand chose aux Grecs, même si - pub gratuite, vous remarquerez - demain à 20h05 sur France Inter, Zoé Varier reçoit Angelique Ionatos (méritent-ils cette pub ? ils sont si radins avec les Grecs ! Non : c'est pour Angelique Ionatos que je le mentionne).

        Hier soir, il pleuvait dru sur le chapiteau du Cabaret sauvage. J'imagine que depuis la péniche-cinéma, juste en face, on entendait la beauté des mélodies d'Alkinoos en voyant les gouttes de cette pluie rebondir sur la tente, une pluie qui tombait à toute force sur le toit, j'imagine qu'on entendait sur ce bruissement les plaisanteries d'Alkinoos en grec, sans comprendre, la foule rire, et les exclamations de quelques spectateurs-trices criant Γιατί δεν έρχεσαι ποτέ όταν σε θέλω στο παρισι ?- iati den erchesai pote se thelo sto parisi ? Pouquoi tu ne viens jamais quand je te veux à Paris? (référence à l'une de ses chansons, Γιατί δεν έρχεσαι ποτέ (Όταν σε θέλω)- Iati den erchesai pote otan se thelo (Pourquoi ne viens-tu jamais quand je te veux?).
        De la péniche on entendait mais, évidemment, on ne voyait pas le beau Yorgos Kaloudis fermer les yeux, comme empli de beauté, en jouant du violoncelle ou de la lyre crétoise. Oui, il était très très beau avec sa chevelure en auréole et sa barbe fleurie (comme celle de Charlemagne, oui-oui!!) et il a joué magnifiquement, comme les autres aussi.
        On ne voyait pas le bouzoukiste Manolis Pappos, en philosophe impassible, barbu et chevelu, laissant parfois quelque émotion traverser son visage, concentré sur les acrobaties de son bouzouki.
        On ne voyait probablement pas depuis la péniche-cinéma le jeune Dimitris Tsekouras frapper sa contrebasse sans caisse de résonance, faire monter la tension quand tous ensemble ils montaient vers une incandescence musicale de diamant. 
        On ne voyait pas Fotis Siotas jouant de son violon comme d'une guitare, cognant de son archer ses cordes, tirant les hennissements de l'instrument, concentré, le visage sec, le regard noir, le corps noueux comme un olivier.
        Depuis la péniche-cinéma, on ne voyait probablement pas non plus Alkinoos, le malicieux, ouvrir les yeux vers la foule en s'avançant avec un sourire en coin. Le bel Alkinoos si généreux, cette voix sublime qui nous a offert des a capella sans micro très très émouvants. On ne voyait pas qu'il avait coupé ses cheveux (oui je sais, ça fait longtemps) et que sa barbe coupée en tuyau rectangulaire ressemble de plus en plus à celle des frises assyriennes du British museum. Alkinoos l'oriental.

        Filakia.

        J'espère que c'est avec Thanassis Papaconstantinou qu'il reviendra la prochaine fois.

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