• Où trouver une femme qui te ressemble ? (Dalgas- Rébétiko)

    Où trouver une femme qui te ressemble ? (Dalgas- Rébétiko)

    Antonis Dalgas interprète dans la vidéo suivante un titre dont il est l'auteur (1934).

    Eleni Cohen indique que Dalgas (qui signifie « chagrin d'amour ») est le surnom d'Antonis Diamantidis car « son timbre de voix exhalait la mélancolie ». 
    Vous pouvez apprécier vous-même dans la vidéo suivante où il chante :

     

     
    Video : TravelerIntoTheBlue

     

    Où trouver une femme qui te ressemble ?

    Où trouver une femme qui te ressemble
    qui a l’œil à faire le cœur saigner
    qui a ta belle prestance et toute cette grâce
    Et de velours ton grain de beauté.

    Qui a ta belle prestance et toute cette grâce
    Où trouver une femme qui te ressemble ?

    Ma fortune si tu la demandes
    ne me chasse pas, tu me détruiras

    Prends-moi vite dans tes bras, tes colombes blanches
    mon cœur tu n'échangeras pas avec un autre,

    Prends-moi vite dans tes bras, tes colombes blanches
    Où trouver une femme qui te ressemble

    Même si c'est faux dis-moi que tu m'aimes
    Envoie-moi, ma poupée un regard

    Ne me laisse pas tout seul, guéris ma douleur
    si je n'ai pas d'argent peu importe

    Ne me laisse pas tout seul, guéris ma douleur
    Où trouver une femme qui te ressemble ?

     

    Που να βρω γυναίκα να σου μοιάζει ;

    Πού να βρω γυναίκα να σου μοιάζει,
    να 'χει μάτι που καρδιά να σφάζει,
    να 'χει το καμάρι σου κι όλη αυτή τη χάρη σου
    και τη βελουδένια την ελιά σου.

    Να 'χει το καμάρι σου κι όλη αυτή τη χάρη σου
    πού να βρω γυναίκα να σου μοιάζει.

    θα σου δώσω πλούτη κι αν γυρέψεις,
    μη με διώχνεις θα με καταστρέψεις,

    Πάρε με στα χέρια σου, τ' άσπρα περιστέρια σου
    την καρδιά μου μ' άλλην δε θ' αλλάξεις.

    Πάρε με στα χέρια σου, τ' άσπρα περιστέρια σου
    πού να βρω γυναίκα να σου μοιάζει.

    Πες πως μ'αγαπάς κι ας είναι ψέμα,
    ρίξε μου κουκλί μου ένα βλέμμα,

    Μη μ' αφήνεις μόνο μου, γιάτρεψε τον πόνο μου
    πλούτη και αν δεν έχω τι πειράζει.

    Μη μ' αφήνεις μόνο μου, γιάτρεψε τον πόνο μου
    πού να βρω γυναίκα να σου μοιάζει.

         

    Traduction de Catherine Fakiris dans
    l'ouvrage d'Eleni Cohen, Rébètiko, un chant grec,
    éditions Christian Pirot, 2008. p.160

          Paroles et musique: Dalgas, 1934-1939
    Αντώνης Νταλγκάς

     

     Tableau en tête d'article de Yannis Moralis (photo internet)

    Voici une interprétation moderne de cette chanson par Yannis Kotsiras :

     

    Video : nosokompacreations

    À la fin de la vidéo, il exprime son émotion à propos de la crise que traversent les Grecs.
    Rappelons qu'ils souffrent toujours même si on n'en parle pas dans les médias français.

    Yannis Kotsiras a l'immense et rare privilège d'être un jour passé sur France Inter, grâce à Juliette Noureddine qui faisait à cette époque une jolie émission et qui a eu un geste rare de penser aux grecs et de faire, l'espace de quelques minutes, connaître leur musique aux auditeurs français. Mais malheureusement, elle l'a appelé "Kotsaris", tout ça, sans doute, à cause de notre station de métro Botzaris :

     

    Où trouver une femme qui te ressemble ? (Dalgas- Rébétiko)

    Cliquez sur la photo pour agrandir
    Click on the picture to enlarge it

     

    Liens / Links

    Histoire du rébétiko (Tous aux Balkans)

    Rébétikobiblio -Blog du livre d'Eleni Cohen

    Nicolas Syros, musicien en France

    Les danses du rébétiko (danse grecque à Grenoble)

    Le rébétiko, nouvel eldorado des archéomusicologues (article des Inrocks)

    Christian Marcadet : La chanson, un rapport social pertinent : le cycle exemplaire du rébétiko

    Les voies du rébétiko, un documentaire de Simon Koulmasis

    Thèse de Panagiota Anagnostou : Les représentations de la société grecque dans le rébétiko

    rebetiko.gr -Forum sur le rébétiko (en grec)

    Le rébétiko sur ce blog :

       Tsitsanis : Ingrate * Αχάριστη (rébètiko)

       Vassilis Tsitsanis a 100 ans * Βασίλης Τσιτσάνης

       Tsitsanis dans la jungle * Ο Τσιτσάνης στη ζούγκλα

       Vassilis Tsitsanis, la musique écrit l'Histoire

       Nikos Gatsos : Καίγομαι* Je brûle (rébétiko)

       Yannis Papaïoannou : Cinq Grecs dans l'Hadès

       Markos Vamvakaris : Les yeux noirs

       Markos Vamvakaris: Tous les rébètes du monde

       Imam Baildi au Divan du monde

       Le Zeïbekiko des crises 

       Dimitris Mitropanos

       Sofia Vembo: Poso Lipamai

       Sofia Vembo : Ce jour-ci est le treizième du mois

       Athènes dans la peinture grecque

       Livaditis & Theodorakis : Il pleut sur le quartier pauvre

       Le bouzouki, l'accordéon et Pavlov...

       Yorti (fête en grec)

       S. Yannatou, Y. Negka & M. Demir à Paris (Roza Eskenazy)

       Interlude pour l'année nouvelle

        L'hiver est arrivé

        Un réveil au " kafedaki " de Manolis Chiotis

     

     

    « La musique dans la peinture grecqueLes réfugiés syriens distribuent de la nourriture aux Grecs sans ressource »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Pin It

    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    1
    lizagrece
    Dimanche 29 Janvier 2017 à 18:32

    Pas toujours facile de s'y retrouver avec les noms Grecs ... et on peut pardonner à Juliette. smile

      • Dimanche 29 Janvier 2017 à 19:03

        Bien sûr. Mais on peut rigoler un peu aussi.

        Le jour où France Inter utilisera son quota de musique étrangère autrement que dans l'anglo-saxonne  (c'est à combien aujourd'hui 100% ? peut-être 98% -quelques fois, on a la chance d'entendre une chanson dans une autre langue que l'anglais), ce sera un progrès incommensurable. Mais c'est vrai qu'ils ont déjà progressé depuis deux ans environ avec de nouvelles émissions musicales de grande qualité (Dessay -mais c'est fini, André Manoukian, Jean-François Zygel, Rebecca Manzoni, Elsa Boublil, Michka Assayas, Anna Sigalevitch, Vincent Josse...).

        Oh et puis, l'histoire des noms difficiles à retenir ou à prononcer, on l'entend trop souvent en France ! Fuck !
        Tiens, pour l'actrice Sidse Babett Knudsen aux césars, on a connu cette situation crétine où l'on a entendu : "je te laisse le dire parce que tu as l'accent" par quelqu'une qui est sans doute payée cher, mais n'a pas fait l'effort de préparer la prononciation (et si c'était fait exprès c'était TRES CON)! Désolée, mais ça m'énerve!

    2
    Mardi 31 Janvier 2017 à 08:03

    Kotsiras, Kotsaris, joli que tu aies fait le rapport avec la station de métro.... Il n'y a qu'une Parisienne qui pouvait y penser ! En tout cas la chanson, elle, reste un grand classique et on l'entend encore souvent à la radio ou dans les tavernes où les musiciens improvisent une soirée.  Merci d'avoir déniché la première version.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :